Les femmes ont aujourd’hui 2,3 enfants en moyenne chacune à l’échelle mondiale, contre 5 enfants en 1950 et la tendance à la baisse devrait se poursuivre selon la dernière étude de l’ONU. Le scénario moyen considéré comme le plus réaliste dans l’état des connaissances montre que la croissance démographique continue de décélérer jusqu’à un maximum de 10,4 milliards de personnes en 2080.
Dans ce contexte l’humanité devra affronter deux défis : le vieillissement des populations surtout au Sud qui ne disposent pas de systèmes de retraite et le changement climatique qui exige une modification profonde de nos modes de vie.
Il est à noter que le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources ne tiennent pas tant au nombre de personnes sur la planète qu’à nos modes de vie et à l’activité d’une minorité d’un milliard d’humains vivant en Amérique du Nord et en Europe.
Il est illusoire de penser pouvoir agir sur le nombre d’humains à court terme, alors qu’il est tout à fait possible de changer nos façons de vivre sans délai pour les rendre plus économes en ressources et en énergie et plus respectueuses de l’environnement et de la biodiversité. Les pays du Nord ont une responsabilité particulière dans ce domaine car leurs modes de vie servent de modèles et sont copiés par les autres pays. C’est la raison pour laquelle les pays du Sud leur réclament, lors de chaque COP, une contribution financière plus importante pour réduire le réchauffement climatique.
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