Un sevrage difficile
19 mai 2020
(AREC : Agence Régionale Energie Climat) Thomas Hemmerdinger

Dans un contexte de crise économique, consécutive à la crise sanitaire que nous traversons, le pétrole est en train de subir une chute des cours du brut.
La consĂ©quence pourrait ĂȘtre un fort recours aux Ă©nergies fossiles lors de la reprise et ainsi une mise Ă mal des efforts de transition Ă©nergĂ©tique rĂ©alisĂ©s en vue de lâatteinte des objectifs de neutralitĂ© carbone.
Si sâaffranchir complĂštement des Ă©nergies fossiles paraĂźt encore aujourdâhui un objectif lointain, comment mieux comprendre notre dĂ©pendance et mieux activer les leviers permettant de la rĂ©duire?
Avec la crise sanitaire, muĂ©e en une crise Ă©conomique et financiĂšre globale, le pĂ©trole, ferment de la croissance Ă©conomique, est en train de subir un choc. Alors que de nombreuses voix alertaient en amont du COVID-19 sur lâatteinte dâun niveau maximum de production mondiale de pĂ©trole conventionnelle et non conventionnelle (pic pĂ©trolier), le prix du baril sâeffondre en raison dâune baisse mondiale de la demande ainsi que dâune surproduction des pays exportateurs.
Cette chute des prix engendre également les fermetures de nombreux puits de pétrole de schiste, non rentables car nécessitant un prix du baril fort.
Le prix bas du pĂ©trole pourrait engendrer un fort recours Ă celui-ci lors de la reprise Ă©conomique (Ă lâinstar de la crise Ă©conomique de 2008) et donc mettre Ă mal les efforts de transition Ă©nergĂ©tique en rendant les alternatives moins compĂ©titives.
Ce contexte ne doit cependant pas faire perdre de vue lâobjectif de neutralitĂ© carbone oĂč les Ă©nergies fossiles, responsables de la majoritĂ© des Ă©missions de gaz Ă effet de serre, doivent ĂȘtre fortement rĂ©duites dans notre mix Ă©nergĂ©tique et ĂȘtre substituĂ©es, dans la mesure du possible, par des Ă©nergies renouvelables.
La Programmation pluriannuelle de lâĂ©nergie (PPE), un des deux piliers de la stratĂ©gie Ă©nergie climat de la France avec la stratĂ©gie nationale bas carbone, vient dâĂȘtre publiĂ©e au Journal Officiel du 23 avril 2020 et fixe plusieurs objectifs par rapport aux Ă©nergies fossiles dont notamment :
- une baisse de 40 % de la consommation dâĂ©nergie fossile primaire en 2030 (par rapport Ă 2012) ;
- la fermeture des quatre derniĂšres centrales Ă charbon dâici Ă fin 2022 ;
- la fin du charbon dans les rĂ©seaux de chaleur dâici 2023 ;
- ou encore la fin de la vente de véhicules neufs à énergie fossile en 2040.
En Ăle-de-France, les Ă©nergies fossiles (produits pĂ©troliers, charbon, gaz naturel) reprĂ©sentent les deux tiers de la consommation Ă©nergĂ©tique, aux cĂŽtĂ©s des Ă©nergies renouvelables (8%) et du nuclĂ©aire. Cette place prĂ©pondĂ©rante, bien quâelle ait permis le dĂ©veloppement Ă©conomique du territoire, est remise en cause par trois enjeux : la qualitĂ© de lâair, mise Ă mal par les Ă©missions de polluants et de particules, la tension sur lâapprovisionnement mondial en combustibles fossiles et le changement climatique, intensifiĂ© par les Ă©missions de gaz Ă effet de serre intrinsĂšquement liĂ©es Ă lâusage de combustibles fossiles.
La stratĂ©gie Ă©nergie climat adoptĂ©e par la RĂ©gion Ăle-de-France le 3 juillet 2018 vise en premier lieu Ă rĂ©duire de moitiĂ© la dĂ©pendance aux Ă©nergies fossiles et au nuclĂ©aire dâici 2030 par rapport Ă 2015.
Les derniers chiffres du ROSE montrent une consommation de produits pétroliers et charbon en baisse de 2,2% en 2017 par rapport à 2015, et de 21,6% par rapport à 2005. Pour le gaz naturel, la consommation est en augmentation de 2% par rapport à 2015, mais en baisse de 20,8% par rapport à 2005.
Mieux comprendre la dépendance aux énergies fossiles
DâoĂč viennent ces Ă©nergies fossiles, dans une rĂ©gion qui en extrait Ă©galement (un peu) ?
Qui consomme ces Ă©nergies fossiles et dans quelles mesures ces consommations peuvent-elles ĂȘtre rĂ©duites ?
Quelles possibilitĂ©s de substitution par des Ă©nergies renouvelables en termes dâintensitĂ©, dâefficacitĂ© et de dĂ©ploiement ?
Quelles stratégies portées par les acteurs publics et privés pour permettre de réduire cette dépendance ?
Autant de clés de lecture à considérer pour évaluer cette dépendance et les solutions pour en sortir.
LâĂle-de-France, rĂ©gion dĂ©pendante
« En France, on nâa pas de pĂ©trole mais on a des idĂ©es ».
Cet adage connu de tous nous Ă©voque lâimportance des importations de pĂ©trole dans notre systĂšme Ă©conomique et la capacitĂ© de lâingĂ©nierie française Ă essayer de trouver des solutions. Pendant les trente glorieuses, dĂ©pendante de plus en plus fortement au pĂ©trole amĂ©ricain, la France explora son sous-sol Ă la recherche dâhydrocarbure. La premiĂšre dĂ©couverte de pĂ©trole français est faite le 22 fĂ©vrier 1958 dans le village de Coulommes en Seine-et-Marne. Le bassin parisien dispose dâun des principaux gisements de pĂ©trole en France mĂ©tropolitaine avec le bassin aquitain et la rĂ©gion Grand Est.
Bien que dĂ©clinante depuis de nombreuses annĂ©es, lâextraction francilienne de pĂ©trole reprĂ©sentait 7% de notre consommation en 2015 en tonnes Ă©quivalent pĂ©trole (ROSE, bilan de la consommation et de la production Ă©nergĂ©tique, chiffres 2015) et 62% de la production nationale. Deux canalisations de pĂ©trole (pipeline), une raffinerie et 11 dĂ©pĂŽts pĂ©troliers assurent lâalimentation de la rĂ©gion en produits pĂ©troliers. Des gisements de pĂ©trole de schiste ont Ă©tĂ© dĂ©couverts en Seine-et-Marne et dans lâEssonne mais la loi du 13 juillet 2011 a interdit la principale technique dâextraction, la fracturation hydraulique, et gelĂ© les permis dâexploitation. Une des mesures phares du Plan climat de la France de 2017 est lâarrĂȘt programmĂ© en 2040 des projets dâexploration et dâexploitation dâhydrocarbures sur le territoire français. Le reste des produits pĂ©troliers est donc importĂ© de nombreux pays.


Le charbon quant Ă lui est de moins en moins utilisĂ© dans le mix Ă©nergĂ©tique, notamment avec Ă la fermeture des centrales thermiques au charbon, et Ă son remplacement progressif dans les centrales Ă vapeur des rĂ©seaux de chaleur. La France continue toutefois dâen importer notamment pour les besoins de lâindustrie (sidĂ©rurgie par exemple).
Les distances dâapprovisionnement des Ă©nergies fossiles sâallongent de plus en plus en raison de lâĂ©puisement des ressources nationales ou europĂ©ennes et des difficultĂ©s Ă©conomiques, environnementales et sociales de maintenir des activitĂ©s extractives sur le territoire. Le dernier rapport annuel de lâAgence internationale de lâĂ©nergie indique dâailleurs que le pic pĂ©trolier conventionnel a eu lieu en 2008 et que la production pĂ©troliĂšre mondiale compense avec la recherche et lâexploitation de pĂ©trole non conventionnel (pĂ©trole de schiste aux Ătats-Unis et au Canada). De mĂȘme, lâĂ©loignement des sources dâapprovisionnement dâĂ©nergie primaire est la source de nombreux enjeux : tensions gĂ©opolitiques, concurrence sur les ressources, conflits locaux, conditions dâextraction, risques de pertes et pollutions lors de lâacheminement, etc.
Les prix bas du pĂ©trole lors de la crise sanitaire et Ă©conomique du COVID-19 peuvent ĂȘtre source de dĂ©stabilisation Ă©conomique et sociale dans les pays exportateurs avec des Ă©conomies dĂ©pendantes de ces extractions et peu diversifiĂ©es. La volontĂ© de sortie des Ă©nergies fossiles va Ă©galement engendrer un changement des relations gĂ©opolitiques et Ă©conomiques avec les pays exportateurs. Rarement citĂ©es dans les stratĂ©gies de transition Ă©nergĂ©tique (programmation pluriannuelle de lâĂ©nergie, loi sur les hydrocarbures, stratĂ©gies rĂ©gionales air Ă©nergie climat), les relations extĂ©rieures de la France sont tout autant un point crucial de la transition Ă©nergĂ©tique
Ces Ă©nergies fossiles quâon ne voit pas
Il est nĂ©cessaire dâĂ©largir la focale au-delĂ de notre consommation stricte dâĂ©nergies fossiles.
Ănergie grise des matĂ©riaux dans une analyse de cycle de vie, gaz Ă effet de serre indirects (SCOPE 3) dans un bilan de gaz Ă effet de serre, flux cachĂ©s ou indirects dans une analyse de flux de matiĂšres (ou mĂ©tabolisme urbain), ces concepts renvoient Ă une problĂ©matique globale : le fonctionnement de notre sociĂ©tĂ© engendre des besoins grandissants en Ă©nergie et matiĂšres dĂ©localisĂ©s et non visibles Ă lâusage. Les biens manufacturĂ©s consomment eux-mĂȘmes des combustibles fossiles pour leur approvisionnement en matiĂšres premiĂšres, leur production ou leur distribution. Ils peuvent ĂȘtre Ă©galement produits dans des pays oĂč le mix Ă©nergĂ©tique peut ĂȘtre fortement carbonĂ© (notamment la production Ă©lectrique). Lutter contre notre dĂ©pendance aux Ă©nergies fossiles demande donc un ensemble dâactions, au-delĂ des transports ou du rĂ©sidentiel / tertiaire, sur tout notre systĂšme Ă©conomique.
Lâanalyse de flux de matiĂšres de la rĂ©gion Ăle-de-France pour 2015 montre que le territoire rĂ©gional consomme 14 millions de tonnes de combustibles fossiles et produits dĂ©rivĂ©s (plastiques, enrobĂ©s bitumineux), soit 1,2 tonne par habitant par an. En prenant en compte les flux indirects liĂ©s aux importations et exportations de tous types de produits (biens manufacturĂ©s, produits alimentaires, etc.), les combustibles fossiles atteignent 41 millions de tonnes soit 3,4 tonnes par habitant par an. Câest-Ă -dire que notre « empreinte fossile » est presque triplĂ©e en Ă©largissant le pĂ©rimĂštre de dĂ©termination de la dĂ©pendance de lâĂle-de-France aux Ă©nergies fossiles. De quoi justifier dâintĂ©grer de nouveaux modes de production et consommation dans la mise en Ćuvre de la transition Ă©nergĂ©tique.

Comment espérer en sortir ?
Les Ă©nergies fossiles sont massivement utilisĂ©es dans les transports et le secteur du bĂątiment (rĂ©sidentiel et tertiaire) en Ăle-de-France. DĂšs lors, comment espĂ©rer en sortir alors que ces secteurs sont vitaux pour le fonctionnement de la rĂ©gion ?
Voici quatre actions portées par des acteurs diversifiés pour sortir (en partie) les énergies fossiles de notre mix énergétique.
Les zones à faibles émissions de la Ville de Paris et de la Métropole du Grand Paris
Les problĂšmes rĂ©currents de qualitĂ© de lâair et le faible renouvellement du parc automobile francilien ont entraĂźnĂ© les autoritĂ©s publiques Ă mettre en place un dispositif, prĂ©vu par la Loi : la Zone Ă Faibles Ămissions (ZFE). Dâabord initiĂ©e par la Ville de Paris en 2015, en parallĂšle du dĂ©ploiement des vignettes Critâair, puis par la MĂ©tropole du Grand Paris en 2019, la ZFE prĂ©voit lâinterdiction Ă la circulation des vĂ©hicules classĂ©s 5 ou non classĂ©s, puis en cas dâĂ©pisode de pollution, lâinterdiction ponctuelle des vĂ©hicules plus polluants. En 2024, la Ville de Paris planifie lâinterdiction des Critâair 2 et 3, signifiant la fin des vĂ©hicules diesel dans la capitale. Le dĂ©ploiement de la ZFE impliquera Ă moyen terme des comportements plus sobres (transfert vers les transports en commun, mobilitĂ© douce, autopartage et covoiturage) et un renouvellement du parc automobile des particuliers et des entreprises vers des vĂ©hicules plus performants ou vers un changement de motorisation (hydride, hybride rechargeable, GNV/BioGNV, Ă©lectriques Ă batterie, hydrogĂšne).
En parallĂšle, le Plan climat de la France a inscrit la fin de la vente des vĂ©hicules thermiques dâici 2040, objectif repris par lâAssemblĂ©e nationale dans la Loi dâorientation des mobilitĂ©s.
Le Groupe La Poste et sa filiale Véhiposte, la 1Úre flotte de véhicules électriques du monde
Le Groupe La Poste sâest engagĂ© depuis plusieurs annĂ©es dans la transition Ă©nergĂ©tique et Ă©cologique et dispose dâun des parcs automobiles les plus grands de France avec prĂšs de 60 000 vĂ©hicules. Ce parc, gĂ©rĂ© par sa filiale VĂ©hiposte et au cĆur dâune stratĂ©gie pour rĂ©duire les Ă©nergies fossiles, possĂšde dorĂ©navant la 1Ăšre flotte de vĂ©hicules Ă©lectriques au monde (16 260) avec une gamme diversifiĂ©e (vĂ©hicules utilitaires lĂ©gers, scooters, vĂ©los Ă assistance Ă©lectrique). VĂ©hiposte, fort de son expĂ©rience en gestion de flotte Ă©lectrique, propose des services aux entreprises et aux collectivitĂ©s pour optimiser leurs flottes et les faire Ă©voluer vers ces technologies. Le Groupe La Poste contribue Ă©galement au dĂ©ploiement des vĂ©los Ă assistance Ă©lectrique, avec la crĂ©ation de Bemobi, cabinet de conseil sur les VAE, et la dĂ©lĂ©gation de service public dâĂle-de-France MobilitĂ©s pour la premiĂšre offre de location longue durĂ©e de vĂ©los Ă assistance Ă©lectrique.
La campagne « Dites adieu au fioul ! » et le programme RECIF

Le Plan climat de la Ville de Paris porte plusieurs ambitions : rĂ©nover 1 million de logements et 50 millions de m2 de tertiaires dâici 2050, rĂ©duire la consommation dâĂ©nergie sur le logement dâun tiers dâici 2030 (et moitiĂ© dâici 2050). Dans ce cadre, elle a missionnĂ© lâAgence Parisienne du Climat pour identifier, mobiliser et accompagner les copropriĂ©tĂ©s chauffĂ©es au fioul afin de convertir celles-ci au chauffage urbain ou au gaz naturel et plus largement de les inciter Ă des projets de rĂ©novation Ă©nergĂ©tique.
Le programme RECIF (RĂ©novation Ă©nergĂ©tique des copropriĂ©tĂ©s en France), portĂ© en Ăle-de-France par Ăle-de-France Ănergies en partenariat avec lâAREC, sâest associĂ© Ă la campagne en lançant une importante campagne de courriers dâinformation Ă destination des copropriĂ©tĂ©s franciliennes.
La stratégie de la CPCU pour verdir le réseau de chauffage urbain
La CPCU possĂšde le plus grand rĂ©seau de chaleur de France et un des plus anciens. Le rĂ©seau rĂ©cupĂšre historiquement la chaleur fournie par les trois unitĂ©s de valorisation Ă©nergĂ©tique du SYCTOM : Ivry-sur-Seine, Issy-les-Moulineaux et Saint-Ouen. La CPCU dispose Ă©galement de 8 chaufferies localisĂ©es Ă Saint-Ouen, au Kremlin BicĂȘtre, Ă Ivry et Vitry-sur-Seine et Ă Paris mĂȘme (Bercy, Grenelle, Vaugirard, Paris Nord-Est). Ces chaudiĂšres produisent de la chaleur Ă partir de divers combustibles : gaz et biogaz, charbon et granulĂ©s de bois, biocombustibles liquides⊠La CPCU mĂšne une stratĂ©gie pour rĂ©duire et supprimer les Ă©nergies fossiles et dĂ©velopper la part des Ă©nergies renouvelables et de rĂ©cupĂ©ration. La part dâEnRR dĂ©passe actuellement les 50%, permettant ainsi de rĂ©duire la TVA Ă 5,5 % pour les usagers finaux mais Ă©galement lâoctroi de subventions publiques.
En lâabsence dâalternative viable Ă grande Ă©chelle, sâaffranchir complĂštement des Ă©nergies fossiles paraĂźt encore lointain. Il sâagit toutefois dâagir simultanĂ©ment sur plusieurs leviers pour rĂ©duire au maximum leur consommation et notre dĂ©pendance : questionner nos usages en imaginant un rĂ©cit collectif sur la sobriĂ©tĂ© Ă©nergĂ©tique, amĂ©liorer les technologies dans tous les secteurs dâactivitĂ© et substituer par des Ă©nergies renouvelables Ă lâaide dâanalyses multi critĂšres (gisements, emprise au sol, effets rebonds, Ă©missions de gaz Ă effet de serre et consommation de ressources, etc.).
Le charbon nâa, a priori, plus dâavenir en France hors industrie. Les gestionnaires de rĂ©seau de gaz travaillent Ă augmenter la part du renouvelable Ă lâaide de multiples voies (mĂ©thanisation, pyrogazĂ©ification, power-to-gas). Le pĂ©trole, prĂ©sent majoritairement dans le transport de personnes et de marchandises, cherche son digne successeur en termes de service rendu, rendement, technologie et de gisement (biocarburants, carburants synthĂ©tiques, hydrogĂšne, Ă©lectrification).
LĂ encore, pas de solution unique mais certainement un mix de solutions adaptĂ©es au secteur, ses contraintes et son Ă©cosystĂšme dâacteurs. La rĂ©duction de la dĂ©pendance aux Ă©nergies fossiles est une des voies majeures vers la dĂ©carbonation de lâĂ©conomie et la neutralitĂ© carbone, nouvel horizon Ă©cologique pour la France et les collectivitĂ©s.
Pour en savoir plus
Programmation pluriannuelle de lâĂ©nergie, 2019-2028, publiĂ©e le 23 avril 2020
IEA (Agence internationale de lâĂ©nergie), World Energy Outlook 2018
Eunhye Kim, Les transitions énergétiques urbaines du XIXe au XXIe siÚcle : de la biomasse aux combustibles fossiles et fissiles à Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Laboratoire Géographies-Cités, 2013
Vincent Augiseau, Sabines Barles, « Bilan de flux de matiĂšres de la RĂ©gion Ăle-de-France en 2015 », UniversitĂ© Paris 1 PanthĂ©on-Sorbonne, UMR GĂ©ographie-CitĂ©s pour la RĂ©gion Ăle-de-France, 2018
StratĂ©gie rĂ©gionale Ă©nergie climat, RĂ©gion Ăle-de-France, 3 juillet 2018
Site du SDES, données et études statistiques pour le changement climatiqu
e, lâĂ©nergie, lâenvironnement, le logement et les transports