À l’occasion du dernier forum politique de haut niveau consacré aux Objectifs de développement durable, l’ONU a sonné l’alerte : les évolutions ne sont pas à la hauteur des enjeux, au risque de faire perdurer un monde à deux vitesses.
Cette année, comme 38 autres pays, l’Hexagone présentait d’ailleurs sa revue nationale volontaire et, notamment, l’avancement des six enjeux de sa feuille de route : agir pour une transition juste ; transformer les modèles de sociétés par la sobriété carbone et l’économie des ressources naturelles ; s’appuyer sur l’éducation et la formation pour faire évoluer les comportements ; agir pour la santé et le bien-être, notamment via une alimentation et une agriculture saines et durables ; rendre effective la participation citoyenne à l’atteinte des ODD et œuvrer en faveur de la transformation durable des sociétés.
Si la France se félicite de « bonnes avancées » en termes d’agriculture biologique, de qualité de l’eau et de l’air ou d’un accès à l’eau et à la nourriture satisfaisant, elle reconnaît l’existence de points de vigilance : en matière de biodiversité, d’artificialisation des sols ou d’empreinte carbone notamment. Par ailleurs, sa consommation de produits phytosanitaires ne baisse pratiquement pas (- 0,3 %) et 9,2 millions de ses ressortissants restent en dessous du seuil de pauvreté.